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Quelques petites balades pour commencer à découvrir Melbourne...

La première constatation en arrivant sur Melbourne est que c'est grand, très grand. Vouloir visiter uniquement à pied sans prendre de transport en commun s'est révéler être un très mauvais choix alors que la carte de tramway illimité apparait indispensable.


La ville

La ville semble entièrement organisée autour de la voiture avec des rues de 2 à 3 files en ligne droite, l’avantage fonctionnel des villes récentes au détriment du charme. Le dédale de petites rues en sens unique du centre de Bordeaux est bien loin. Même si l’Australien semble beaucoup aimer sa voiture, le réseau de Tram est bien développé et relativement simple à utiliser une fois que la numérotation des arrêts a été comprise.

rue

CBD

 

 

 

Le centre ville de Melbourne alterne entre gratte-ciel hyper modernes et bâtiments d'architecture victorienne dans une absence totale d’homogénéité. A première vue d’un français habitué aux gros ensembles, c’est assez déstabilisant ; mais après quelques jours, on commence à y trouver un certain charme. Les immeubles aux designs très récents renvoient l’image d’une ville jeune, moderne et en pleine activité. Toute la partie construite semble être dirigée vers l’efficacité au détriment de la conservation d’une ville victorienne, ici pas de tentatives de fondre le tramway dans le décor ou de favoriser le piéton touriste par rapport à l’automobiliste.

 

 

 

 

 

La périphérie

Gratte cielEn revanche, le côté magnifique de Melbourne est le nombre et la qualité des parcs et espaces verts ; et de ces lieux la Melbourne moderne se révèle très agréable à regarder et les gratte-ciel dévoilent leur côté harmonieux.

Melbourne semble clairement aimer séparer les choses, les parcs vs les gratte-ciels, les zones résidentielles vs les zones commerciales. En effet, les premières balades au hasard m’ont fait peur : aucun commerce, uniquement des rues de cités dortoirs. Mais, d’un coup, on peut se retrouver dans une rue où c’est entièrement l’inverse : pas une seule entrée de bâtiment qui ne soit pas un commerce, des terrasses et des néons partout… Après explication, les quartiers sont classés en gros en zone commerciale ou résidentielle et les deux sont bien séparés. Cela va être difficile de trouver un boulanger en bas de son appartement mais l’avantage est d’être à proximité de rues très animées tout en étant soi-même dans une rue très calme.

Tout ça pour dire que nous pensons avoir trouvé le quartier parfait pour vivre : St Kilda. Un quartier à 5-6 km du centre ville, collé à un grand parc (le circuit F1 de Melbourne) et à la plage où le kite surf est roi (Melbourne est une baie, donc pas de vagues et de surf ici). C’est l’un des quartiers gay et juif de Melbourne, donc beaucoup de magasins de design et de bars / cafés.

 


Les melbourniens

Une chose est sûre, c’est que Melbourne n’est pas dépaysant pour un occidental. La population ressemble énormément à celle que l’on retrouve devant la pyramide du Louvre : les asiatiques sont aussi fréquents que les caucasiens, et les maghrébins ou africains sont pratiquement absents. Pour trouver des aborigènes à Melbourne, il faut chercher autour des bancs publics à proximité des magasins d’alcool. J’espère que la visite du reste de l’Australie nous permettra de découvrir leur culture et de leur enlever cette image de clochards non intégrés.

Les gens ici sont très accueillants et prennent le temps de faire des efforts pour se faire comprendre ou pour simplement aider. Cette hospitalité semble contagieuse, et les français rencontrés sont bien plus accueillants qu’en métropole (peut être un côté communautaire qui ressort).

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