Les premiers mois passés à Melbourne auront été finalement relativement studieux avec pas mal de boulot que cela soit dans un labo ou passés à finir de s'installer. On a enfin pu savourer quelques vacances avec l'arrivée d'Etienne et Nora qui finissent leur trip asiatique à Melbourne.
Fini le confort de l'appartement et retrouvailles avec le bon vieux coffre de la Falcon! Le passage des cyclos il y a quelques temps avait permis de nous équiper à moindre frais ;-) et on peut donc maintenant partir camper à 4-5.
La première chose avant de partir en trip en Australie est d'acheter la bible de tout bon campeur qui se respecte: La Camps Australia Wide (CAW pour les intimes). Un atlas routier regroupant une sélection d'aires de camping pas chères ou gratuites. Dit comme ça, on pourrait s'attendre à tomber sur des parkings de grande surface ou terrains vagues miteux et bien non! La première nuit à proximité du parc national de Wilson's Promontory nous aura soufflés tellement l'aire de camping était accueillante. On a donc pu camper presque sur la plage avec toilettes et braséros pour le feu de camps! Les aires gratuites suivantes confirmeront ce sentiment de pays du routard! Les nuits passés en camping payant (à quatre dans une voiture pendant quelques heures par jour, le respect des autres implique 2 douches par semaine) n'arriveront pas à leurs chevilles! Histoire de compéter le tableau idyllique, il est possible de trouver pratiquement partout des barbecues électriques en utilisation libre et gratuite, de l'eau potable et des toilettes niquel!
Bon, pour dire l'entière vérité, c'est quand même resté du camping de luxe... Ben oui, c'est ça de partir avec 3 fanas de cuisine qui arrivent à faire mijoter de petits plats au feu de bois, même pas moyen de manger des bons raviolis en boîte!
Si on rajoute en plus les breakfasts et les fruits de mer... on va dire qu'on est plus proche du vrai touriste australien que du backpacker étranger!
L'un des gros avantages du camping sauvage légal, c'est qu'on se retrouve en plein milieu de la nature. Et forcément, quand on campe la première semaine du printemps, nos voisins sont plutôt du genre nocturne et poilu. On a donc pu dormir au milieu des wombats (on en a tellement vu qu'on a même pas pensé à les prendre en photo, c'est pourtant aussi original qu'un koala ou un kangourou), se faire voler nos poubelles par un wallaby le tout sous les regards curieux des oppossums. Mais le petit réveil avec des mini-oiseaux bleux, on en redemande!
Franchement, des plages désertes sur des kilomètres, ça fait pas rêver? D'autres photos de nos terrains de camping par ICI.